Quelques infos d’automne 2013
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du côté de l’ombre…
Je vous parlerai plus bas de la face visible. Pour la face ombreuse, c’est travail et encore travail. J’écris, je traduis, j’adapte, je réécris. Je fonce, je freine, virages et ligne droite. Montées, pentues, 75%, la phrase s’essouffle, redescente en mots libres. Je compose, je me décompose. Je choisis, j’élis, j’élimine, toi, oui, toi ( le mot, le point, le point de vue) non. Ah ah. J’y crois presque (à mon pouvoir sur les mots) .
Et entre deux phrases et deux textes, prendre le train, tôt le matin. Direction le Centre ou la Normandie, le Lot et le Nord. Partager les mots. Lire, faire lire, faire écrire.
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Et maintenant, la face visible..
Mary pirate, mon roman sur Mary Read, paru en 2001, est adapté au théâtre et entame sa tournée par le Lot. Mary y est incarnée avec beaucoup d’énergie et de sensibilité par Hélène Poussin, dans une mise en scène de
Pierre Sarzacq et un décor de Cyrille Guillochon.
Hélène, que j’avais rencontrée en 2005 lors d’une lecture-spectacle de mon autre roman, La lettre déchirée, aura porté sept ans ce projet!
Vient de paraître la nouvelle Comme une seconde peau, en français et en italien, dans l’anthologie de nouvelles francophones, Naples raconte, Napoli raconta, éditée par l’Université de Naples L’Orientale (Département de Littérature Moderne et
Contemporaine).
Cette nouvelle, parue en 2001 , est à nouveau théâtralisée, cette fois par Brigitte Chemin dans le cadre des rencontres avec l’association Tu connais la Nouvelle et le théâtre Clin d’œil de St Jean de Bray (45). Brigitte y interprète à sa façon le personnage du gamin rageur qui collectionne les soldats de plomb. Nouvelle en ligne
S’il y avait, derrière une porte, toute la vérité sur vous, votre avenir, votre famille et le reste du monde, l’ouvririez-vous ?
Paru dans le recueil « Derrière la porte »: Petit roman familial (nouvelle)
Editions Le Castor astral/Tu connais la nouvelle
A titre d’exemple, voici la réponse que la jeune Lucie confie à son journal intime, dans la dernière nouvelle d’Ella Balaert :
« J’ai un peu fouillé dans les affaires de maman. Je ne l’ai pas vraiment fait exprès, au début. C’est elle qui m’a demandé de lui apporter son téléphone. Elle était dans son bain, il était dans son sac. Comme je ne le trouvais pas, j’ai renversé tout le contenu du sac sur la table. Il y avait son poudrier, un stick pour les lèvres, ses clefs de voiture, un carnet, une lettre du téléphone, des tas de vieux tickets de caisse et de reçus de carte bleue… Et puis, il y avait une petite clef plate. Dès que je l’ai vue, j’ai deviné ce qu’elle ouvrait. Dans la chambre de maman, il y a un placard, avec la porte qui grince. Un jour, l’an dernier je crois, je lui…
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